Nadjat Bennaceri, candidate suppléante du POID, témoigne des conséquences des politiques des gouvernements successifs de la Ve République à l’hôpital public
➢Au service de nuit de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis, nous sommes 2 soignants pour 28 ou 30 patients, qui demandent des soins importants et permanents. Comme tout manque, nous devons aller chercher du matériel dans les autres services. Il n’y a pas de médecin affecté à notre service et nous devons faire appel à ceux des urgences en cas de problème. Cette situation va être encore aggravée par les groupements hospitaliers de territoire (GHT) prévus par la loi Touraine, et les nouvelles suppressions de services, de personnels, de lits que cela entraînerait. En région parisienne, cette réforme se traduirait par le passage de 60 hôpitaux à 12 GHT et l’hôpital Delafontaine serait regroupé avec celui de Gonesse (95) !